Poèmes

Hello everibody!
Ici, chacun peut poster ses poèmes!
Beaucoup de gens ne pensent pas que écrire des poèmes sert à quelque chose, mais ilss se trompent. Parce que avec les mots on peut haïr, on peut insulter, blesser, humilier, on peut même tuer, mais surtout grâce aux mots, on peut exprimer ses sentiments, on peut aider, on peut créer, on peut donner de l'espoir, on peut aimer. Voilà, maintenant vous savez qu'écrire peut faire bouger le monde, et vu que je ne peut être sérieux que quand j'écris de la poésie, j'ai décidé de montrer mes œuvres au lieu de les garder. Chacun a ses raisons pour écrire, parce que tout le monde est différent. Moi c'est juste quelque chose qui permet d'exprimer mes sentiments quand je ne peux en parler à personne, c'est ce qui m'a permis de garder mon esprit intact pendant 1 an de calvaire, de pression. Tout le monde, à part quelques rares amis, me haïssait, se moquait de moi, j'étais leur tête de turc, leur souffre-douleur. Sans l'écriture, je pense que je serais devenu violent, insocial et invivable. Maintenant que cette année est terminée, je vois le monde différemment, je me pose de nouvelles questions. Désormais, si vous voyez que j'écris des poèmes noirs comme la mort, ne vous étonnez pas. C'est que je serai en train de réfléchir sur la condition humaine...




J'ai crié,
Une nuit,
Contre le monde entier,
Et je le regretterai sans doute à jamais,
J'ai voulu me montrer autrement que ce que je n'étais vraiment,
J'ai voulu faire autre chose que les autres,
Et je l'ai payé,
J'ai alors compris:
La société n'accepte que ceux qui rentrent dans le rang,
Qui décident de ne pas se montrer.
Alors j'ai décidé ,
De me battre contre ce monde de moutons,
Ce monde où les chefs contrôlent tout,
Où ils planifient la destruction de leur propre espèce,
Pour s'amuser, juste pour sentir qu'ils ont la puissance absolue.
J'ai décidé de combattre,
Car, au fond,
Quelle est la puissance de l'homme face à celle de la nature,
J'ai décidé de combattre ceux qui détiennent le bouton rouge de l'apocalypse,
Même si je ne suis rien,
Je ne suis qu'une goutte dans l'océan,
Face à la déferlante naturelle, je serai sans aucun doute balayé de la surface de cette planète,
Mais j'enverrai, ou plutôt nous enverrons, car on n'est jamais seuls,
Les géants de l'espèce humaine avec nous.
Et quand ce monde sera purifié de toute présence nocive,
Alors l'homme pourra recommencer,
En se souvenant des erreurs du passé.
Nous avançons tous tel un souffle exhalé de la Terre,
Et un jour nous les tuerons,
Même si notre seule arme sera les mots,
Nous les tuerons...
(désolé, c'est peut-être juste un délire de mon esprit, mais c'est vraiment ce que j'ai envi qu'il arrive. Nous n'avons pas mis de limites dans nos avancées, et nous sommes en train de le payer...)

j'aime...même si c'est plutôt différent des poèmes que j'ai l'habitude de lire (ou d'écrire)(dédicace à lunettes et neko), j'aime l'idée, d'ailleurs reprise dans un célèbre discours que Lightning connaît bien,
mais bon moi j'ai choisit une autre manière de combattre: la folie, d'un côté, ça peut être une arme

je l'ai choisie...pendant un moment.
Mais se réfugier dans la folie pour se protéger du reste du monde ne peut amener que notre propre destruction, car nous avons besoin de vivre en société pour que notre esprit continue à vivre....

Après, tout dépend de notre envie de vivre...

Moi, comme à dit Ame, c'est plutôt différent, la forme est plus classique, et ça critique pas la société... ^^ J'ai également eu une période étrange, mais à ce moment, j'étais VRAIMENT insociable et ça a plutôt bien déteint sur mon style...
Vois, plutôt :

Les Ténèbres :

Elles m'entourent, m'assassinent, m'égorgent, me tuent.
Les Enfers m'emprisonnent, le Paradis n'est plus.
Mes rêves et mes espoirs, je les ai perdus.

Lentement, Elle approche... Viens à moi, ô bel Ange !
Tu sembles voler... Cette manière étrange
De te déplacer ; cette grâce, cette splendeur,
Tout en toi - oui, tout! - me laisse songeur.

La souffrance s'éloigne, mes pensées deviennent claires...
C'est Toi, je le devine. Tu inspires mes vers,
Me délivres de l'Horreur, de mon calvaire ;
Tu m'as redonné mes rêves, mon âme est légère...

A présent, ma véritable douleur serait
Devoir te quitter, retourner dans ce marais
De mort...
_________"Pitié!"
_______________Mais je la vois s'éloigner...
Plus rien ne Vous retient de venir me tuer.

Regarde-ça:
Ephémère


Devant le feu qui détruit les terres,
Qui ravage les ères,
Qui tue père et mère,
Qui nous rappelle que nous sommes éphémères,
Je me suis rappelé ce chant austère,
Qui prend nos âmes,
Comme s’il cueillait des fleurs,
Qui détruit les cœurs,
Pour arrêter les armes,
Qui libère des tourments,
Pour nous rendre moins menaçants.
Ce chant qui résonne,
A travers la tombée des feuilles d’automne.
Ce chant,
Aussi létal que magistral.
Ce chant qui,
En tout temps,
A existé.
Ce chant,
C’est celui de la Mort,
Celui qui sonne,
Avant son froid baiser,
Qui, je le pense, doit avoir un goût d’inachevé.

Mais aussi:
Larme

Une larme qui coule,
De joie ou de tristesse peu importe,
Soudain un rayon de soleil la traverse,
Et elle devient incroyable,
Représentation d’un univers à multi facettes
D’un monde sans queue ni tête,
Parfaite allégorie
De la beauté unique, abstraite et pourtant si concrète,
Pont entre réel et irréel,
Un océan de tristesse transcendé par un éclat de joie,
Chose banale devient objet exceptionnel,
Magnificence qu’on ne voit qu’une seule fois dans sa vie.
Une larme qui coule,
Qui tombe,
Qui s’écrase et qui disparaît.
Une larme qui coule…

^^ pas mal
J'aime bien :]

Demain, on commence la poésie, en français...
Ca va être gai si elle me demande de lire le poème que j'aurai fait --'

Mais non voyons, ne baisse pas les bras!

En tout cas, le thème sera pas joyeux, c'est sûr...
Dès que j'essaye de faire un truc à peu près joyeux, ça devient "cui cui les petits oiseaux, c'est beau, le soleil brille, il fait chaud, il fait beau..." x]

OUUHHOUuHHH!!!

Je suis pas trop poème mais c'est "potable" (la fille trop chiante) XD
Non, franchement c'est pas mal =)

J'ai eu 18 à mon poème des E.G ...
Fallait faire une poésie lyrique de quatre quatrains sur le printemps (en vers libres, c'était pas la mort ^^)


Le Printemps est tout, est source de vie.
Quand je vois dans l'azur ses premiers sourires,
Me quitte enfin le souhait de mourir,
Comme une étrange sensation de Paradis.

Ô mon ami, viens ! Que cette flore renaisse !
Eloigne ma lâcheté, et détruis l'orage
Qui règne dans mon coeur, et remplace ma rage
Par la joie, le bonheur ! Apaise ma tristesse

Comme tu apaises le froid ! De tes doux doigts
Tièdes, affectueux, ô Toi, caresse-moi !
Détache mes chaînes dont l'Hiver s'est servi
Pour m'emprisonner, seule, à l'abri de la vie !

Pourquoi j'ai pas d'épreuves comme ça merde!!!Les EG ça existe pas chez moi!!!

c'est le brevet blanc en pire....
le truc c'est que je trouve ça un peu c*n, on est censés avoir les mêmes sujets, comme le sous-entend "groupées" mais en fait non,

sinon, c'est marrant de composer des vers, surtout de la tragédie

En souvenir de ce secret que tu m'as confié,
Que je ne puis plus conserver,
Qui chaque nuit me fait pleurer
Des larmes de profond regret.
Pardonne-moi.

Le Soleil, la Rose et la Fleur :

Lorsque le Soleil s'est levé,
Dans mon cœur est née une Fleur
Elle était fraiche, elle voulait vivre
Une vie, une romance, une page d'un livre,
Avec son Soleil partager le bonheur.

Mais à midi, un orage éclata.
La Fleur, que la Foudre profondément écorcha,
Fit tomber quelques rouges pétales,
Marquée à jamais par la blessure du mal.

Ciel orangé, arc-en-ciel d'été,
Une autre Rose a fait son entrée.
Plus forte, charmante,
Le Soleil, Elle émerveille.
De la connaître, ceux qui l'entourent se vantent.

La Fleur, mouillée par la rosée,
Ne peut se résoudre à oublier
La chaleureuse douceur de son Soleil,
A présent d'une froideur sans pareille.
Tel un iceberg.

Elle voit son Soleil se rapprocher,
Toujours un peu plus de la Rose jalousée,
Qui ne remarque pas les efforts du Soleil désespéré
Prêt à tout pour devenir son aimé.

Le Soleil a regardé la Fleur.
Ils se sont salués.
Dans mon cœur une lumière a scintillé:
Espoir.

Puis la nuit est tombée,
L'Espoir envolé,
La Fleur s'est fanée.


Misty